11 août 2012

Les histoires d'amour finissent mal, en général...



Les histoires d'amour finissent mal. Ah oui vraiment ? Mais pourquoi donc ? Écoutez plutôt cette démonstration podcastée très argumentée (linguistique, historique et philosophique) pour comprendre pourquoi 60% des mariages dits "d'amour" se concluent(du moins en Occident)par un divorce... 

Car, comme le disait si bien Montaigne dans Les Essais - et non sans vulgarité - épouser sa maîtresse c'est "chier dans le panier pour après le mettre sur sa tête"... 


6 août 2012

DE L’ART DE LA SÉDUCTION - INTERLUDE


C’est l’histoire d’une love coach très éclairée. On va l’appeler Bénédicte Ann - ça tombe bien c’est son vrai nom- et on va l’écouter la Bénédicte hein, pas l’âne, vous suivez, c’est important. On va l’écouter car Bénédicte est l’auteure de l’une des théories les plus vibrantes que le XXe siècle ait engendré, celle de la division de la population mâle en trois catégories bien ordonnées : le dragueur, le séducteur et l’allumeur. Il faut l’avouer, cela aurait été ballot de passer à côté.

CATEGORIE N°1 : LE DRAGUEUR. Doté d’un cerveau aux relents primitifs bien implantés, le dragueur est un consommateur, un addict du fast-kiss ou de la fast-baise, si plus et affinités. C’est qu’il est pragmatique le dragueur, et économe aussi. S’il vous invite au resto, c’est pour tâter du steak et pas uniquement pour le manger. Entre Amina, Assia et Sabrina, son sexe chavire, il ne sait plus qui inviter. Pour les contacter, il utilise Viber, WhatsApp et même Facebook. Téléphoner ? Ca coûte trop cher, surtout quand cela se compte par milliers. Mais ca marche – non on ne demande pas comment- et du coup son IPhone ne cesse de vibrer. Lorsqu’il sent à la cadence du texto qu’il y a « moyen de moyenner » comme disait le poète, il sort son message infaillible : « Tu fé koi ce soir ? Ca te dis un diner ? » (Et oui, c’est comme ça, souvent le drageur-textoteur n’est pas bon en orthographe). Un dîner ? Quelle chouette idée ! Mais pas au Cabestan ni même au Relais, pas question de s’afficher. Stratège, il opte donc pour un petit italien romantique mais perdu dans le quartier Gauthier. Un petit italien que personne ne connaît. Si ? Quelqu’un d’entre vous le connais ?

Avantage : manger à moindre frais.
Inconvénient : le voir disparaitre au deuxième rendez-vous s’il n’a pas concrétisé.

CATEGORIE N°2 : LE SEDUCTEUR. Cet homme là fait dans la littérature, les sérénades et les grandes déclamations- sans être très cultivé pour autant. Hâbleur comme Don Juan, vorace comme Dracula, le séducteur se nourrit de la flamme de sa passion. Son truc à lui n’est pas en plumes mais en filet. Un filet aux mailles fines à travers lequel il entrevoit l’avenir : « Ah tu verras, tu verras, quand on a que l’amour, la vie en rose, c’est extra ! » C’est bien simple, dès qu’il vous a vu, il a compris. Entre vous deux, c’est pour la vie et vous allez déguster. Et pas seulement une fois qu’il vous aura quitté. Non, vous allez vraiment déguster : Rick’s Café, la Sqala, Café M, la tournée gastro-romantique, ça le connaît ! Objectif avoué ? Tout mettre en œuvre pour vous charmer. Une fois la proie ferrée, il disparaît. C’est tout ? Oui, oui.

Avantage : réviser sa discographie.
Inconvénient : devenir timbrée.

CATEGORIE N°3 : L’ALLUMEUR. Le plus pervers des trois, quoique le séducteur aurait eu des choses à dire à Mister Freud. L’allumeur donc est un Zippo beau à regarder et qui partage avec l’illustre briquet cette faculté à ne jamais flancher. Il vous allume certes, mais sans jamais vous éteindre. Pour cet obsédé des chandelles, nul besoin de passer à l’acte, l’essentiel étant pour lui de se re-narciser. Ce qui lui plait ? Savoir qu’il a vous a rendu folle. Ah bah ça c’est sûr. À cet étrange comportement, trois possibilités :

1.     Il a déjà beaucoup donné – comprendre aimer avant de se faire larguer et donc, il est blasé.
2.     Le sexe ne l’intéresse pas – en tous cas pas plus que ça.
3.     Il est en couple – 90 % des cas.

Avantage : connaître les souffrances des pétasses frustrées.
Inconvénient : connaître les souffrances des pétasses frustrées.